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Renaissance du train aux États-Unis : l’ère nouvelle du transport écologique
La renaissance spectaculaire du train aux États-Unis est un phénomène marquant. Longtemps éclipsé par les voyages en avion et en voiture, le train fait un retour en force. Grâce à des tarifs plus abordables et un impact environnemental réduit, les citoyens américains et les visiteurs internationaux redécouvrent les lignes ferroviaires légendaires qui ont contribué à l’histoire du pays. Le président Joe Biden, fervent partisan du chemin de fer, a joué un rôle clé dans ce renouveau. Surnommé “Amtrack Joe”, il a initié un projet d’investissement colossal de 66 milliards de dollars pour stimuler le secteur ferroviaire.

Découvrir des paysages à couper le souffle
La gare Union Square de Chicago est le point de départ du California Zephyr, un train emblématique qui part chaque jour à 14 heures pour San Francisco. Ce voyage de 52 heures traverse 4 000 kilomètres, passe par trois fuseaux horaires et offre des vues époustouflantes. En plein cœur du Colorado, le Durango-Silverton, réputé pour ses paysages dignes d’un western, serpente le long des canyons de la rivière Animas, tracté par une locomotive à vapeur centenaire, sur un itinéraire uniquement desservi par le train.

“Like a hobo”
Ce regain de popularité du train séduit également les entrepreneurs. Des magnats investissent d’importantes sommes pour privatiser des lignes entières et rénover les wagons avec des matériaux de luxe. Parallèlement, les trains de marchandises restent le terrain de prédilection des « hobos », des vagabonds voyageant clandestinement en quête d’opportunités de travail. George Graham, héritier de cette tradition américaine, défie les autorités ferroviaires en filmant ses périples et en partageant ses aventures sur Internet.